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Le "Candidat-Président" s’en prend violemment aux syndicalistes et à la Cgt...

La déclaration « Changer de politique, conquérir la justice sociale » adoptée à l’unanimité le 13 mars par la commission exécutive de la CGT a déclenché la colère du « candidat-président » qui espérait probablement une « neutralité bienveillante » et qui désormais ne manque pas une occasion pour fustiger les syndicats et la Cgt en particulier :

Le 15 mars, lors d’un déplacement à Suippes (Marne) il reprochait au syndicat (ndr la Cgt) de vouloir jouer "un rôle politique" alors qu’il commentait les incidents survenus devant son QG de campagne dans le 15e arrondissement de Paris : "Que les syndicalistes défendent les syndiqués et ne fassent pas de politique et la CGT se portera mieux (...)Que la CGT ne pense pas qu’elle a un rôle politique à jouer dans cette campagne, ça ne lui va pas, ce n’est pas bien"

Mardi 27 mars, lors de son meeting à Nantes il a démarré son discours par : « J’ai un message pour les permanents de la CGT, qui ont scandaleusement empêché la diffusion de ’Ouest-France’, qui avait commis un crime : prendre une interview que je leur ai donnée. Voilà la conception de la démocratie par les permanents de la CGT. Honte sur les gens qui se comportent de cette nature… » La salle a sifflé… et applaudi le discours…

Mercredi 28 mars, lors d’un meeting, à Elancourt (Yvelines) il a réitéré : « Certains corps intermédiaires se conduisent de façon inadmissible. La CGT a bloqué la diffusion de Ouest-France car j’avais donné une interview (...) Empêcher la parution d’un journal parce que le président s’y exprime, voilà leur conception de la politique… »

NDR : le quotidien n’est pas paru en raison d’un mouvement de solidarité envers le pôle normand, en redressement judiciaire, du groupe Hersant, dont Paris-Normandie, la moitié des 120 000 lecteurs de Loire-Atlantique, lieu du déplacement de M. Sarkozy, n’ont pas pu lire Ouest-France. Le 20 mars, la diffusion d’un entretien de François Hollande avait elle aussi été perturbée.

Ce lundi 2 avril dans une interview publiée par L’Est Républicain, Vosges Matin et Le Républicain Lorrain, à propos de « la colère qui monte à Florange » il déclare : « Ne mélangeons pas les ouvriers, inquiets et pour qui j’ai obtenu 17 millions d’euros d’investissement et les permanents de la CGT ou de la CFDT : deux millions d’euros de travaux sur la phase liquide réalisés immédiatement - ces travaux ont démarré - 7 pour la cokerie, 8 millions pour l’usine de fabrication de produits pour l’automobile. C’est de l’investissement pour Florange ! Il est décidé. Si ces travaux n’avaient pas été engagés, c’était la certitude que les hauts fourneaux ne reprenaient pas…Quant aux permanents de la CFDT…ils trahissent la confiance des salariés. Ils sont venus m’insulter et essayer de casser mon siège de campagne. Ne confondons donc pas les salariés d’Arcelor-Mittal, que je ne laisserai pas tomber, et des syndicalistes qui trompent leurs adhérents en faisant de la politique au lieu de défendre l’intérêt des salariés »

Par ces déclarations le « Candidat-Président » montre à quel point d’estime il tient les syndicats et la Cgt en particulier…

Article publié le 2 avril 2012.


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